Je voudrais m’arrêter sur
cette “tenue” du 20 Juin.
Car elle est très représentative
de ma représentation quotidienne.
Pas au sens théâtral du terme,
mais au sens de représenter, au sens de définir. Au sens quasi pictural.
Je pense à Matisse en la portant.
Les lignes brodées du décolleté ; comme celles tracées par ce peintre,
épurées des détails. Droit au but. La joie et les couleurs. Un peu circus des
années 30 aussi.
Cette tenue là, elle m’est en ce
moment aussi importante que celle décrite par Marguerite Duras dans “L’Amant”.
C’est une tenue armure (je vais revenir sur ce terme). Une tenue portée comme
un blason. Une tenue qui me définit. Qui ne ressemble pas vraiment à quelque
chose de connu, à rien d’attendu, et qui pourtant ne rentre pas dans la
case ” originalité ” (je reviendrai aussi sur ce mot plus tard).
C’est une tenue dans laquelle, de
la pointe de mon gros orteil à la cime de mes cheveux, je me sens Avril, je me
sens moi.
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