C’est une chose qui m’agace, qui
m’entête, qui n’en fait qu’à sa tête…
Lorsque je sors, et que ce soit
de jour ou de soir, évidemment je me pomponne, je m’élégante.
Je m’y concentre avec fignolage.
En jusqu’au boutisme.
Et, comme une Ariane de Belle du
Seigneur, je ne veux pas froisser l’image.
Je pars intacte. Ma surface est
vernie.
Et je crois que cela va tenir.
Et puis, et c’est systématique,
et quelle que soit l’heure, le moment se passe, et dans son cours, mon apprêt
se fane.
Ma coiffure s’estompe.
La perfection de l’arrangement
d’un pan ou d’un revers, font revers de fortune.
Ça se délite.
Ça n’a pas tenu.
Je me disperse. Comme aux douze
coups de minuit.
C’est comme une malédiction que
j’aurais.
Je pars entière, et je m’en
retourne étiolée.
Comme si la confrontation au
réel autrui, démantelait.
Est ce que cela fait ça a tout
le monde ?
Est ce que toutes, en rentrant
chez nous, sur le chemin, on se trouve chiffonnée et déguisée en Dorian
Gray ?
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