Bientôt ça va être l’hiver.
Il va falloir s’emmitoufler.
Et le réconfort de ces jours
courts, c’est le manteau.
C’est lui la parade.
C’est lui le bestion à
l’abordage.
C’est lui qui nous entoure, face
aux querelles du ciel,
aux souffles de gros
temps ; C’est lui qui nous décore lorsque l’azur est gris.
Il est de rigueur, car pour
avoir de l’allure, il ne faut pas avoir froid ;
grelotter ça se voit, les
épaules se remontent, le menton se baisse, les lèvres bleuissent. Être transi
ça ne va à personne.
Pas besoin d’en rajouter à la
mine verglacée.
Un beau manteau, cela ne se
trouve pas sous le sabot d’une voiture mal garée.
C’est une quête, un beau
manteau.
Le choix tremble du noir au gris
au beige. Des valeurs sûres. Des fidèles.
Et puis pourquoi non à plus de
dissonance, à un manteau peinture, qui dit tout et tout de suite, qui n’a rien
à cacher que notre corps frileux.
Qui soit une robe des gelées.
S’il pouvait parler, voici ce
qu’il dirait “Quelquefois il y a trop de monde à l’intérieur de moi”, il doit
tout envelopper, tout protéger, et nous qui l’habitons, et nos mains, et nos
pulls, et l’enfant ou le chien qui parfois s’y réfugient.
Une livrée qui se livre.
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