Une journée qui n’y est pas
allée de mains mortes.
Toutes ces mains, des mains
anonymes.
Il y en avait à ne pas pouvoir
les compter sur des doigts.
Des mains gauches et des mains
droites,
des mains droites et des mains
gauches.
Des mains nues ou des gantées.
Des mains propres et des mains
moites. Mais pas de mains sales.
Des mains qui parlaient, à
applaudir, et la question n’était pas “pourquoi ou pour qui” ; parce
qu’applaudir, c’est le langage commun d’une foule, un langage qui n’a pas
besoin de sous titres.
Un piano peut se jouer à quatre
mains, et nous étions orchestre en ce jour, et comme disait Victor Hugo “Tout
bruit écouté longtemps devient une voix.”
Des mains qui avaient le cœur
sur la paume.
Des mains à tenir un enfant. Des
mains à prendre des photos.
Des mains qui essuyaient des
larmes sur des joues.
Des mains qui accompagnaient un
rire.
Des mains qui se serraient.
Des mains dans les poches, mais
pour se réchauffer.
Des mains en l’air et des mains
hautes, mais pas pour se rendre.
Pour tenir des pancartes. Pour
brandir des stylos.
Et aujourd’hui, Paris, du ciel,
c’était un dessin, un dessin à mains levées.
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