Sommes nous obligés, sous
prétexte des cumulus des yeux et de la vie, de le montrer au monde par un
laisser aller.
Mon arrière grand mère ne serait
jamais sortie sans chapeau, même à l’annonce d’une mauvaise nouvelle.
Et être décoiffée aurait sous
entendu beaucoup, beaucoup trop.
Car si l’on sortait en vrac,
cela signifiait qu’il y avait rafale dans la maison,
et ça, on ne voulait pas que
cela se sache.
On ne se racontait pas.
On était discret sur ses
histoires et celles des familles.
Pudeur et bouches cousues. Pour
ne pas avoir à en découdre.
Se montrer dehors, devait
toujours être irréprochable, une belle toilette, sans négligence.
L’habillement, s’il était
confus, renseignait sur l’intime, et les joues rougissaient.
Alors, que au moins ça, ça
aille, par honneur, et respect des autres.
Je continue sur cette tradition.
J’ai beau avoir parfois la tête
en désordre en dedans, je sors insoupçonnable.
Qu’il pleuve ou qu’il larme, que
cela ne s’évente pas.
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