Il y a ce sac, cette
photographie du sac, celui de Marguerite Duras, accompagnée de ce
texte. C’est dans le livre “Voyager avec Marguerite Duras”. J’avais
feuilleté ça dans une librairie il y a quelques années. Je n’avais pas un euro
en poche, alors chipeuse, j’avais pris une photo de cette double page. (j’ai
depuis acquis le bouquin).
Cette image et cette légende, je
me la suis rabachée sans cesse depuis, rêvant rêvasseuse, je l’ai contemplée en
long en large et en travers. Comme si de la regarder autant allait matérialiser
l’objet de la convoitise. Ce sac où l’on passe le poignet dans l’anse, où le
sac entier devient un bracelet, ce sac, entrait dans la danse de mes quêtes.
Et puis en Mai là ce Mai d’il y
a un mois, je chinais, et je tombe nez à cuir sur le presque parfait, le
presque similaire, à 15€ qui plus est. Je l’ai embarqué, et désormais c’est mon
sac M.D. (je donne des noms à mes fringues), qui danse à ma manchette.
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