S’habiller pareil plusieurs
jours affiliés, est ce que c’est grave ?
Ce n’est pas grave.
Je dis ça parce que je le fais
souvent.
J’abdique face à l’armoire.
Je m’arrange avec mes trahisons.
Par flemme, par flegme, on se
répète.
On imite hier.
Nos penderies n’étant pas des
cornes d’abondance, lorsque l’on trouve un assemblage qui nous nomme, on se
copie. On se réplique. Jusqu’à s’en lasser.
Et on recommence.
S’habiller pareil c’est
stationner dans une humeur, celle de la veille et du lendemain.
Changer, c’est se changer, se
changer soi même, se renouveler.
Parfois on en a le besoin,
parfois on le craint.
En prenant de l’âge, on a même
l’envie (c’est ma mère qui le dit) de ressembler à l’année dernière, plutôt
qu’à l’année prochaine.
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