Je me fiche que ce soit trop
grand.
Au menu : je suis menue, et
minus. C’est léger.
Mais je porte le plus souvent du
XL.
Pour ne pas surligner le XS. Ne
pas surligner le fluet.
Pas besoin d’en rajouter au
petit gabarit.
La gosse veut avoir l’air
costaud.
Finalement les tailles,
franchement, on s’en fiche un peu.
Pourquoi recevoir la dictée, de
ce qui se fait et ne se fait pas ?
Alors je porte tout plus grand.
Tout trop grand.
Les manteaux, les gilets, les
frocs, les robes. (Quand même pas les pompes).
C’est ma riposte pour prendre
plus de place, plus d’espace, plus d’envergure.
Rajouter du volume ; en
somme : un cheval de Troie.
Après je ceinture tout. Qui peut
le plus peut le moins.
Il ne faudrait tout de même pas
disparaître dans mon subterfuge.
J’ai l’air d’avoir tout piqué à
un grand frère que je n’ai pas. Mais ça me donne aussi plus de poids.
Et ça donne ma dégaine,
dégainée.
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