Jane Birkin et Irina Volkonski
m’ont sauvé la mise.
J.B. lorsque, à 15 ou 16 ans,
j’ai vu à la téloche des images de sa jeunesse en décolletés.
I.V. avec le tshirt qu’elle
avait créé, qui était vendu chez Onward, et qui clamait sur la poitrine «Vive
les petits seins ! »
Il y en a, comme ça, des figures
de proue, qui vous décomplexent, qui ouvre la voie et la vie à d’autres.
Grâce à ces deux elles, ça, mes
seins, c’est devenu pour moi une témérité.
Une carte blanche.
Je me suis délivrée des soutiens
gorge, qui dans mon cas n’avaient rien à soutenir.
J’ai commencé à porter du trop
grand, des marcels XXL qui ne dissimulaient pas, et on a pu dire que j’étais
impudique. Avec un buste comme le mien, il n’y a rien à cacher. En 2D, il n’y a
pas de perspective. Un trompe l’oeil.
Petits seins. Petits
saints.
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