Il y a des jours comme ça, je
voudrais ne pas sortir de mon dressing.
Je suis écrasée par tant de
possibilités, tant de combinaisons à la porte de ce coffre fort.
Je dois m’habiller, mais je
voudrais pouvoir tout mettre à la fois.
Comme si c’était le dernier
jour.
Trop de choses me font la fibre
douce. Trop me tendent les manches.
Un puzzle. Une énigme.
Et tout ce que je croyais
tangible, se retrouve flexible.
Je suis là, à l’aune de
l’armoire, je contemple, je ne bouge pas.
J’ai peur de troubler leur
conversation muette.
J’ai peur de ne pas agripper le
bon fil, pour sortir saine et suave du labyrinthe.
Et pour en finir, je m’habille
comme hier ! Demain est un autre jour !
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