Je reste à la maison. Parfois.
Parfois je ne sors pas.
Ça m’arrive. Ça arrive. Ça
arrive à tous et chacun.
Parfois je m’éternise dans la
coquille. Et ne jette pas un pas dehors.
Souvent c’est le dimanche, que
je fraye dans ce sentier battu par mes chaussons.
Rester au bercail, dans le giron
de ces murs connus et délimités et limités, c’est comme rester à l’intérieur de
sa tête, en son cerveau, son centre, sa tour de contrôle.
À l’intérieur de soi, à
l’intérieur de ses parois connues, l’abri, et où les fenêtres de l’appartement
sont les yeux ouvrant sur le Monde, la rue.
Sortir, c’est se mettre hors de
soi.
L’accoutrement est une question
qui se pose. Ou une affirmation qui se pointe.
Comment, en restant à demeure,
laisser le corps en jachère tout en demeurant couverte, mais sans être
endimanchée.
Et je ne suis pas une recrue du
sacro saint jogging, ni de ses cousins tels que pyjama, et même (si, j’ose l’y
affilier) le jean.
Alors que faire, et comment le
faire ?
J’aime le terme “robe de
chambre”, qui sonne comme une musique de chambre.
Comme une chose très
réconfortante. Dans quoi nicher ses gambes et le reste.
Qui résume bien la situation.
Un vêtement d’intérieur. Pour
s’attarder dans ce lieu commun.
Celle ci c’est la mienne, elle
est ancienne, d’origine Afghane.
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