En l’occurrence, en
récurrence :
il n’est pas en réponse évidente
à ce que je suis, le mien.
C’est mon physique qui le dit,
et mon sourire aussi :
j’ai l’enfance très présente.
Et le parfum que je porte, est
un opposé, une chose de femme en capitales, un peu violent, un descendant
d’Opium ou de Shalimar.
(C’est “Ambre sultan” de Serge
Lutens).
Il y a une clé que j’ai ajouté à
mon trousseau depuis que je sais me conter, c’est d’avoir de l’ironie sur mon
quant à moi.
Au lieu de me souligner, je me
contraste.
Ma bague joue son rôle dans
cette narration, et sur ma main gracile, elle prend toute sa place, elle est un
cas de force au majeur, et brouille les pistes, elle fait sa diversion.
Revenons en à nos
sent-bons :
Un parfum, c’est du demi-mot.
Une carte de visite.
C’est une esthétique sans
chirurgie. Que l’on ajoute à sa peau.
On peut le choisir en adéquation
avec ce que les autres croient que nous sommes.
Mais aussi, il peut être une
contradiction, comme pour dire “vous vous trompez”, comme si ce parfum était d’intérieur.
On a le choix. Cette emprise. De
s’imprégner de sublime subliminal.
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