Je ne sais pas être sexy.
C’est un mot absent de mon
vestimentaire.
J’ai beau regarder les titres et
les quatrièmes de mes couvertures, il n’y a pas de sexy dans mes étagères.
À ma lettre S il y a sacs,
slips, socquettes, mais pas de sexy.
C’est une chose qui m’est
étrangère.
Je n’ai pas appris.
Je sais sur quoi ça se joue,
enfin peut être.
Du moulant, des talons, du
maquillage ? Une attitude. Beaucoup de connotation.
Être sexy. Avoir du sex-appeal.
Ce n’est pas une obligation.
Cela n’empêche pas la féminité,
cela n’empêche pas de dégager une forme de sensualité.
Pensons à Twiggy, à Audrey
Hepburn. Qui tout en étant des objets de désir, ne dégageaient que de la grâce.
Tout le monde ne peut pas, tout
le monde ne veut pas, ce jeu plein du sous texte de la séduction.
Certains évoluent tels des
animaux sauvages, et regardent le festin de loin.
Ils en sont fascinés, ils
aimeraient parfois appartenir à cette fête, mais ils n’ont pas cette
compétence, de prendre ces pelages, et de faire ces parades et ces roues.
Ceux là ne savent pas danser.
Ceux là sont ceux qui n’ont pas
un physique pour ça.
Il y a ces corps qui n’évoquent
pas cette part du marché.
Ceux qui manquent de volume
devant.
Ceux qui ont l’air de s’échapper
de l’enfance.
Ceux là donnent tout ce qu’ils
ont, et tout de suite, sans pouvoir s’embusquer.
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