Il y a une négation largement
répandue, de la couleur noire portée l’été, en soleil plein.
Comme si c’était un sinistre, un
ombrage.
Comme si cette présence d’encre,
obscurcissait les parages.
Communément, il ne faudrait que
du clair, des pastels, du gai pinson, car c’est l’été et qu’il faut le montrer,
il y a obligation à être joyeux, et que cela se voit. C’est noir ou blanc.
Mais pour changer son jugement,
il n’y a qu’à contempler les femmes des Suds, d’Italie, de Corse, du Portugal,
sombres sous l’éclat du ciel, ombres au zénith et pour tout le reste du jour,
silhouettes se découpant sur l’azuré.
La peau encore apparente devient
lustre, le visage et les bras comme suspendus, comme des bijoux d’ivoire ambré.
Pierre Soulages nous le peint,
qu’il y a toutes les clartés dans ce charbon.
L’élégance du noir, son
contraste dans le lumineux, qui ne fait exister plus que lui, un contre-jour.
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